D’après une étude américaine, les passagers voyageant côté hublot lors d’un vol de plus de six heures auraient plus de risques de développer des caillots de sang dans les jambes. Pourtant, nombreux sont ceux qui préfèrent se placer côté hublot, notamment pour profiter de la vue magique, ou encore pour se laisser aller à la rêverie… Pour en revenir à notre sujet, mais qu’est-ce que les hublots ont donc de si dangereux pour nos jambes ??

Quelques détails

Jusque là, ces formations de caillots étaient à tort appelés « syndrome de la classe économique », en référence au peu d’espace disponible en seconde classe. Pourtant, d’après les spécialistes, « ce n’est pas le fait d’être assis dans un espace confiné qui augmente les chances de souffrir d’une thrombose, c’est le fait d’être assis côté hublot ». Ainsi, tout le monde (même les plus aisés en première classe) peut être victime des hublots…

Alors pour vous rassurer tout de suite, ce ne sont pas les hublots qui sont nocifs, c’est plutôt parce que « ces voyageurs (côté hublot) sont en effet moins susceptibles de se lever et de se déplacer que ceux assis plus près du couloir ». En effet, il est assez embarrassant de devoir « sauter » le passager à chaque fois, et l’on prend même nos précautions pour justement ne pas le faire (aller aux toilettes juste avant le vol, etc.). Cela étant dit, les spécialistes rassurent également que les cas de thromboses lors de vols long courriers restent assez rares.

Quelques recommandations restent pourtant de mise, notamment pour les personnes dites à risque comme les obèses, les personnes âgées, les femmes prenant la pilule contraceptive, etc. En effet, les personnes à risque doivent prendre leurs précautions, comme de porter des chaussettes de compressions, d’effectuer de petites marches fréquentes durant le vol, cela sans oublier quelques étirements de temps en temps, spécialement durant le vol. Et pour pouvoir le faire en toute sérénité, ces personnes devront éviter autant que possible de prendre la place côté hublot. Quoique, il n'y a rien d'insurmontable non plus dans le fait de devoir "sauter" le passager à côté, si c'est pour la bonne cause.